Rencontres avec Claude Faber

Par admin salinis, publié le mercredi 10 octobre 2012 15:16 - Mis à jour le vendredi 17 juin 2022 08:58

LITTÉRATURE – NATURE - ENGAGEMENT

Rencontre avec Claude Faber, écrivain, poète et journaliste

Cette année, nous avons le privilège de participer à un programme littéraire initié par la Maison des Écrivains et de la Littérature, grâce auquel une classe du collège va rencontrer, trois fois dans l’année, un auteur avec qui elle va proposer une production autour du thème « Littérature, nature et engagement ».

La nature est une liberté

une émotion positive

une couleur ou des couleurs

mais aussi un choix

C’est ainsi que la 5e2 a rencontré deux matinées déjà Claude Faber…

Ce toulousain, exilé volontaire sur la côte catalane depuis une dizaine d’années, a bien des métiers à son actif : il raconte d’abord comment il est passé de la communication au reportage, en passant par l’édition jeunesse, pour arriver à la librairie qu’il a ouverte récemment à Port-Vendres. Là, il fait vivre également l’association « Les Mots, l’émotion », avec laquelle il anime des ateliers d’écriture. Parallèlement, il publie régulièrement des ouvrages, qui font la part belle à la poésie et qui saluent la nature de multiples façons.

J’attrape le soleil

La joie de l’été qui me rend heureux

Je goûte au blanc d’Athènes

Qui d’autre que lui eût pu mieux accompagner nos collégien.nes sur ce projet ? En effet, nous avons voulu articuler notre travail autour de ces objectifs :

- clamer son amour de la nature

- ouvrir ses sens pour mieux la percevoir

- affirmer sa volonté de la défendre

Cachée, j’entends les oiseaux

Je sens l’arbre qui vient à moi, il

me donne de la force

Durant ces deux premières rencontres, les élèves ont d’abord (re)découvert la technique du haïku, à travers des petits jeux mêlant les mots et les sensations et par la lecture de certains de ces fameux poèmes ; ils se sont aussi lancés dans leur premier écrit.

Mars

cette orange qui plane dans l’infini

nous observe et nous attend

Le lendemain, le groupe s’est courageusement rendu au Parc du Conseil départemental, où chacune et chacun a pu prendre le temps de laisser les sensations liées au milieu se distiller… Verts subtils, sons, odeurs, sensations tactiles et humidité : tout était réuni pour permettre la création de nouveaux écrits !

Sous un pin je vois une mare

où la pierre qui la caresse est taillée au fil du temps par l’eau

la plus rebondie dessus